Profil de Boursière BCDI 2030 : Meriem Mansour

Meriem Mansour Céjep de Jonquière
Nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Meriem Mansour, étudiante en génie électrique à l'Institut Supérieur des Études Technologiques de Tozeur, en Tunisie. Dans le cadre du projet BCDI 2030 Mobilité et formation sur mesure pour améliorer les connaissances et les compétences en technologie et en environnement dans les ISET de Tunisie, Meriem termine la troisième et dernière année de son programme au Cégep de Jonquière. Elle est l'une des huit Boursier.ères BCDI 2030 participant au projet financé par Affaires mondiales Canada. Elle est au Canada depuis août 2024.
Modifié pour des raisons de longueur et de clarté

Je m'appelle Meriem Mansour et je suis étudiante à l'Institut Supérieur des Études Technologiques de Tozeur en Tunisie. Mon domaine d'expertise est l'automatisation en génie électrique. Je suis passionnée par l'innovation technique.

Participer à ce projet est une opportunité incroyable pour renforcer mes compétences, échanger avec des experts et élargir mes horizons.

Cette expérience m’a aussi appris à être plus autonome et à approfondir mes connaissances techniques. Ici, au Canada, la technologie occupe une place très importante. Pouvoir vivre cette expérience dans un pays qui mise autant sur l’innovation, surtout dans mon domaine, c'est vraiment génial.

Je pense que la diversité est une force et qu’il est essentiel d’encourager davantage de femmes à rejoindre les sciences et l’ingénierie. Ce domaine n’est pas réservé aux hommes, et il est temps de changer cette perception. Nous, les femmes, avons aussi notre place ici.
Meriem Mansour
BCDI 2030 Boursier.ère

Au début, ce n’était pas évident de m’adapter, car le système éducatif est différent. Mais grâce au soutien de mes professeurs, du personnel administratif du Cégep et du programme BCDI 2030, j’ai réussi à m’intégrer et à tisser des liens avec des personnes du monde entier.

J’ai eu la chance de travailler avec des instruments technologiques très avancés, notamment sur des robots reconnus à l’échelle internationale. J’ai énormément appris.

Les domaines techniques restent encore très masculins. Par exemple, ici au Cégep de Jonquière, je suis en troisième année et je suis la seule femme dans ma classe de 40 étudiants. En Tunisie, nous sommes plus nombreuses dans mon programme.

Parfois, c’est intimidant, mais grâce à ma détermination, j’ai su m’imposer et prouver ma valeur. Je pense que la diversité est une force et qu’il est essentiel d’encourager davantage de femmes à rejoindre les sciences et l’ingénierie. Ce domaine n’est pas réservé aux hommes, et il est temps de changer cette perception. Nous, les femmes, avons aussi notre place ici.

C’est un secteur ouvert à toutes les personnes passionnées par l’innovation et le développement, peu importe leur genre.

J’ai d’ailleurs rencontré plusieurs femmes qui travaillent dans l’industrie. Lors de rencontres avec des entreprises, j’ai vu des femmes représenter leurs sociétés. Même si elles ne sont pas encore aussi nombreuses que les hommes, elles sont bien présentes.

J’ai aussi acquis des compétences précieuses, notamment en réglementation du génie électrique. Les normes de sécurité, par exemple, sont différentes ici et en Tunisie. Cette expérience m’a permis de découvrir les réglementations nord-américaines et d’approfondir mes connaissances en sécurité électrique, un domaine qui me passionne.

En peu de temps, j’ai énormément appris sur le monde. J’ai partagé ma culture tunisienne avec mes amis, leur faisant découvrir nos plats, nos traditions et même des aspects de notre religion. Et en retour, j’ai découvert leurs cultures. Ces échanges ont été très enrichissants.

Quand je rentrerai en Tunisie, je compte terminer mon cycle d’ingénieur et créer ma propre entreprise dans le domaine de l’électricité. Mon objectif est d’appliquer les normes que j’ai apprises ici et d’utiliser des technologies avancées pour faciliter les tâches humaines.

J’aime beaucoup le Canada, car c’est un pays incroyablement diversifié. C’est la première fois que je vis avec des personnes venant des quatre coins du monde, parlant différentes langues, pratiquant différentes religions et ayant des modes de vie variés.

Je m’attendais à rencontrer des personnes d’autres pays, mais pas à ce point !

Si j’avais un conseil à donner aux futurs boursières et boursiers qui viendront au Canada, ce serait d’être curieux et ouverts à la diversité. Il faut aimer apprendre, s’adapter et aller à la rencontre des autres.

Car lorsqu'on échange avec des personnes de différentes cultures, on apprend énormément, et c’est exactement ce que j’ai vécu.

Cette expérience ne m’a pas seulement permis d’acquérir des connaissances académiques, elle m’a aussi énormément enrichie sur le plan personnel. J’ai développé mon autonomie, amélioré mes compétences techniques, linguistiques et culturelles.

Et surtout, j’ai appris à mieux me connaître.

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